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Questions concernant
les allergies en pédiatrie

 
 
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Toutes les questions sur les allergies, vos allergies

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Un régime alimentaire est-il nécessaire chez un enfant allergique connu?

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Comment faire pour éviter les allergies alimentaires (la prévention)

L'augmentation de fréquence des allergies :
les mécanismes impliqués

Les allergies au latex

Allergie au latex : attention à la nourriture manipulée
par des gants en latex !

La prévalence de l'atopie

Les allergies alimentaires deviennent un réel
problème de santé publique

Pollens et moisissures : une analyse comptable

La chambre anti-acariens idéale

L'environnement domestique joue un rôle dans l'augmentation des maladies allergiques

Accueil à l'école des enfants et adolescents atteints d'allergies ou d'intolérances alimentaires

Allergie et école : les conseils aux parents

Respiration, allergie et environnement

Quelques adresses utiles

Le nombre des enfants allergiques
ne cesse d'augmenter

Prévention de l'allergie chez le nouveau-né

Les allergies au chat : les expositions modérées sont les plus sensibilisantes

Les symptômes des allergies aux animaux

Allergies aux animaux : éléments de prise en charge (réduction de l'exposition ? Eviction ? Prévention ? Immunothérapie spécifique ?)

Conseils aux parents pour les allergies (risque familial, généralités, aliments, pommades, régimes, etc)

Animaux et allergies : conseils aux parents

Contact précoce avec les animaux domestiques : moins d'allergie

Le stresse favorise-t-il l'eczéma ou les allergies ?

 
 
 
 

L'augmentation de fréquence des allergies : les mécanismes impliqués

 

Depuis plus de 20 ans, la fréquence des allergies a tellement augmenté qu'elles posent désormais un important problème de Santé Publique. Il est donc logique de se poser des questions sur les mécanismes de cette tendance, afin d'organiser,dans la mesure du possible,des mesures préventives.

Globalement, en 20 ans, la prévalence de l'asthme a au moins doublé (chez les enfants de 7 à 14 ans) et celle des rhinites allergiques a triplé {chez les adolescents et les jeunes adultes).

Bien que l'on ne dispose pas de chiffres assez fiables, on estime que la fréquence de l'allergie alimentaire aurait également doublé.

Les raisons de cette évolution sont multiples. Les génotypes de l'atopie n'ayant pas changé et cette forte augmentation de fréquence ayant été constatée dans une courtepériode, on doit d'abord invoquer des facteurs issus de notre environnement.

Depuis plus de 20 ans, la fréquence des maladies allergiques a tellement augmenté que ces affections (asthme, dermatite atopique, rhinites perannuelles et saisonnières) posent de réels problèmes de Santé Publique. IL est donc logique de se poser des questions sur les mécanismes de cette évolution, afin d'imaginer une parade aux répercussions médico-sociales induites par ces affections aiguës ou plus souvent chroniques.

La prévalence de l'asthme a (au moins) doublé en 15-20 ans dans la plupart des pays industrialisés. L'étude la plus souvent citée est celle de Burr et al. Réalisée à Cardiff en 1973, puis 1988, elle a été conduite selon la même méthodologie, dans les mêmes écoles et chez des enfants du même âge (7 ans). Chez ces enfants, la prévalence cumulée de l'asthme est passce de 4,2 à 9,1 %, soit plus d'un doublement. Des résultats comparables ont été enregistrés par d'autres auteurs dans plusieurs pays différents. Plus récemment, I'enquête épidémiologique ISAAC (International Study of Asthma and Allergies in Childhood) portant sur 304796 enfants de 6-7 ans (42 pays) et 46381 adolescents de 13-14 ans (56 pays) a confirmé ces tendances à l'augmentation, mais avec des disparités selon les pays qui peuvent s'expliquer par des biais de diagnostic ou de recueil des donnces . Les plus fortes prévalences sont enregistrces dans les pays anglo-saxons

En France, la prévalence cumulée de l'asthme varie entre 7 et 9 % chez les enfants de 6-7 ans, et entrelO-15 % chez les adolescents de 13-14 ans. A Paris, chez les jeunes adultes de 21 ans, elle est passce de 3,3 % (en 1968) à 5,4 % (en1982), puis 13,9 % (en 1992).

La fréquence des autres manifestations de l'atopie a subi les mêmes variations. On estime que 20 % de la population des Etats-Unis souffre de rhinites allergiques. La prévalence cumulée de la dermatite atopique est de 20 % à l'âge de 3-4 ans, atteignant même 25 % dans certaines études. De plus, la fréquence des allergies alimentaires est en augmentation : estimoe à 1,8 % par Young et al., elle serait de 3,5 % pour Moneret-Vautrin . Parmi les allergènes impliqués, l'arachide, considérée naguère comme un allergène d'avenir , toucherait maintenant entre 0,5 et 1 % de la population pédiatrique . Enfin, le syndrome d'allergies multiples semble de plus en plus fréquent aux allergologues-pédiatres, mais des estimations précises sont nécessaires.

En dehors de la morbidité, il faut aussi signaler les décès imputables à ces affections. Ainsi, la fréquence des décès par asthme aurait doublé dans la tranche d'âge de 5 à 34 ans, passant de 1614 (en 1982) à 2402 (en 1986), tendance surtout observée en Grande-Bretagne, Australie et NouvelleZélande. Encore plus spectaculaire est l'augmentation de *équence des anaphylaxies et des décès par allergies alimentaires.


Les mécanismes impliqués

Les raisons de cette évolution sont multiples. Dans la mesure où on entrevoit que les phénotypes des maladies allergiques correspondent à des génotypes différents, on peut penser que l'explication de ce constat varie selon les manifestations de l'atopie. Toutefois, des remarques générales peuvent être formulées.

1. - Facteurs d'environnement

Les génotypes des manifestations de l'atopie n'ayant pas changé et la forte augmentation de prévalence ayant été constatée dans une courte période, on doit d'abord invoquer des facteurs issus de notre environnement.

2. - Exposition aux allergènes de l'intérieur des maisons

L'exposition aux acariens a augmenté dans les maisons en raison de l'augmentation de la température (19-20° et plus), de l'hygrométrie intérieure (plus de 60 %) et du confinement. Dans les maisons américaines, on estime que l'air n'est renouvelé en moyenne que 0,3 fois par jour... contre plus de 10 fois pour les animaux de laboratoire selon la réglementation fédérale. Chez les enfants de 13-14 ans, l'explication des différences entre les prévalences de villes comme Bordeaux, Toulouse ou Marseille (9 %) et Strasbourg (7 %) pourrait résider dans les conditions climatiques, plus chaudes et humides pour les 3 premières villes, plus froides et plus sèches pour la quatrième.

De fait, pour les pays nordiques, l'allergène n° 1 dans les maisons n'est pas Dermatophagoides pterouyssinus, mais les phanères d'animaux, chats et chiens.

Dans plusieurs études, la précocité et le degré d'exposition aux allergènes seraient un facteur important. L'exposition précoce à au moins 2 microgrammes d'antigène Der pl des acariens par gramme de poussière de maison entraîne des sensibilisations chez les nourrissons . Chez les enfants sensibilisés aux acariens, l'exposition à 10 microgrammes de Der est capable de déclencher des crises d'asthme sévères . Ceux de ces enfants qui bénéficient de mesures d'éviction efficaces développent significativement moins de crises d'asthme que ceux qui n'en bénéficient pas.

L'augmentation de fréquence de l'asthme résulte aussi d'une exposition accrue aux animaux, chiens et chats (plus de 8 à 10 millions en France) et petits animaux de compagnie (lapins, cobayes, hamsters, etc.).

3. - Exposition à la fumée de tabac et aux autres polluants domestiques

Le tabagisme passif est un fléau contre lequel il faut lutter. Une abondante littérature prouve son action délétèrechez les nourrissons et les enfants . Il peut provoquer des crises d'asthme chez l'asthmatique connu. L'étude de Murray et al. montre que chez les enfants atteints de dermatite atopique le tabagisme maternel provoque des crises d'asthme alors que ce n'est pas le cas chez les enfants témoins. D'autres polluants domestiques ont été incriminés (fumées de cuisine, de cheminée, certaines modalités de chauffage).

4. - Exposition aux aéroallergènes de l'extérieur

La pression des aéroallergènes de l'extérieur est forte dans certaines régions. A titre d'exemples, on peut citer : l'augmentation des plantations de cyprès et de thuyas, la progression dans le sens nord-sud de l'ambroisie dans la vallée rhodanienne, l'exposition aux moisissures atmosphériques dans des régions humides. Au Japon, les plus fortes prévalences de l'allergie aux pollens de cèdre rouge sont observées dans les zones associant une exposition pollinique et un fort trafic autoroutier (moteurs diesel en particulier). L'augmentation du tourisme équestre et de l'équithérapie explique la progression de l'allergie au cheval.

5. - Pollution atmosphérique

En l'état actuel des études, il n'est pas prouvé que les pollutions atmosphériques puissent provoquer l'asthme (SO, SO2, NO, NO2, fumoes noires, ozone) de navo. On sait cependant que les forts taux de pollution provoquent des symptômes d'irritation muqueuse (nasale, oculaire) et des crises d'asthme (ozone et "summertime asthma").

6. - Facteurs alimentaires

Plusieurs hypothèses ont été formulées, impliquant le régime alimentaire. Un régime riche en acides gras oméga-3, surtout présents dans les poissons (thon, saumon, maquereau), aurait un effet protecteur vis-à-vis de I'asthme.IL en serait de même pour la consommation de vitamines A, C et E. Mais ces hypothèses restent à confirmer.

7. - Facteurs infectieux

Les comparaisons de prévalence des infections respiratoires et des symptômes d'allergie entre l'ex-Allemagne de l'Est et l'ex-Allemagne de l'Ouest ont conduit au concept selon lequel les infections protogeraient de l'allergie. En effet, les allergies sont plus fréquentes en Allemagne de l'Ouest où les infections respiratoires sont moins fréquentes qu'en Allemagne de l'Est. Inversement, la plus grande fréquence des infections en Allemagne de 1'Est va de pair avec une moindre prévalence des allergies (pollinose, dermatite atopique) . Le mode de vie occidental est incriminé à l'Ouest. La diminution des infections respiratoires de l'enfance favoriserait une réponse Thl préférentielle. La prévalence des infections est inversement corrélée à la taille de la fratrie. Cependant, les faits sont probablement plus complexes : certains virus (VRS) sont capables de provoquer une réponse de type IgE; la dose infectante, sa répétition, l'âge où les infections surviennent sont des facteurs à mieux explorer.

7. - Cas particulier : les allergies alimentaires

L'augmentation de fréquence des allergies alimentaires reçoit des explications multiples : montée en puissance de certains allergènes (arachide, fruits exotiques, épices), internationalisation des repas, utilisation accrue des épices (restauration rapide), augmentation de la fréquence des allergènes "masqués", introduction trop précoce des aliments solides, etc.


Conclusions et perspectives

En fait, les différences de prévalence observées dans différents pays et l'augmentation de prévalence observée dans les pays industrialisés n'ont pas reçu encore d'explication satisfaisante. La plus grande prudence est recommandée pour interpréter ces résultats épidémiologiques car, malgré un gros effort de standardisation (consensus), les définitions des affections (asthme en particulier) sont parfois sensiblement différentes selon les pays. IL faut également pondérer cette augmentation de fréquence en soulignant la plus grande promptitude des patients (mieux informés) pour consulter et des médecins pour porter les diagnostics. Ainsi, une part de cette augmentation pourrait n'être qu'apparente. Enfin, en particulier en matière d'asthme du nourrisson, on ne peut éliminer une part de "sur-diagnostic" somme toute préférable au "sous-diagnostic" stigmatisé au début des années 80. Ces données épidémiologiques nouvelles font entrevoir des possibilités de prévention primaire, secondaire et tertiaire. Chez les nouveau-nés à risque atopique (antécédents d'atopie a 1 er dogré, on doit promouvoir une prévention primaire simple (alimentation au sein de 3 à 6 mois, abstention de tout taba gisme anté- et postnatal, diversification retardée, accueil dans un logement aussi dépourvu que possible de sources d'allergènes). Enfin, il vaut mieux identifier les facteurs protecteurs pour les utiliser à des fms préventives.

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Les mesures de prévention à adopter face à une allergie au latex

 

A l'origine d'allergie immédiate IgE dépendante ou retardée de type IV, le latex est extrait de l'Hevea brasiliensis. Le diagnostic d'allergie immédiate au latex implique la recherche d'allergies alimentaires croisées et le respect de mesures de prévention. Depuis peu, la déclaration de maladie allergique professionnelle au latex est possible par l'intermédiaire du tableau n° 95.


Réactions immédiates

Une rhino-conjonctivite, une crise d'asthme aiguë, une urticaire, un Edème angio-neurotique ou un choc anaphylactique constituent les symptômes rencontrés lors d'une allergie immédiate au latex. Ces manifestations apparaissent rapidement lors du contact par voie cutanée ou inhalée avec cet allergène.


Multi-opérés et professions de santé

Actuellement, la fréquence de l'allergie au latex est estimée entre 0,4 et 0,8 % dans la population générale. Elle atteint près de 10 % pour les professions de santé. Les interventions, les sondages urinaires multiples constituent des facteurs de risque de l'allergie au latex. Elle concerne près de 25 à 35 % des enfants atteints de spina bifida.


Tétine, ballon de baudruche

Certains objets de la vie courante contiennent du latex. Leur manipulation entraîne l'apparition des réactions immédiates. Pour exemple, l'apparition d'un Edème labial chez le jeune enfant lors du gonflage d'un ballon de baudruche ou du contact avec une tétine, un bonnet de bain ou des lunettes de plongée.


Prick-tests

La confirmation de l'allergie au latex repose sur la pertinence entre les tests cutanés et la clinique. Les prick-tests sont réalisés à distance de l'épisode aigu avec l'extrait commercial de latex ou, si possible, à travers un gant en latex lavé après arrêt des antihistaminiques et en l'absence de toute prescription de bêtabloquant.


Fruits exotiques

La recherche d'allergie alimentaire croisée par l'interrogatoire est systématique lors du bilan allergologique. Elle est confirmée par les tests cutanés. Elle concerne certains fruits exotiques (la banane, le kiwi, le melon, l'avocat, le fruit de la passion), la châtaigne et le raisin.


Conseils d'éviction

Une carte stipulant le diagnostic d'allergie au latex et, si nécessaire, d'allergie croisoe alimentaire est délivrée au patient ainsi qu'une trousse d'urgence contenant un corticoïde et de l'adrénaline injectable. Les objets de la vie courante contenant du latex devront être écartés. En raison de risque d'allergie croisée avec le Ficus benjamina, cette plante devra être retirée du domicile. L'utilisation de gants en vinyle pour le ménage est à préférer aux gants en latex.


Intervention et soins sans latex

L'allergie au latex doit être signalée lors d'une consultation préanesthésique, d'un examen gynécologique, de soins dentaires présentant un risque de contact avec des gants médicaux ou du matériel chirurgical contenant du latex (certaines sondes d'intubation, plusieurs sparadraps, étui pénien, matériel de perfusion, alèse). Seuls les gants en PVC, vinyle ou Néoprène peuvent être utilisés. L'intervention doit être de préférence programmée « en premier bloc » avec du matériel en PVC ou en silicone.


Préservatifs

Contrairement aux allergies au latex (très documentées) des professions de santé, des dentistes, des multiopérés,etc., les réactions liées à l'utilisation de préservatifs pour un sujet allergique au latex sont peu répertoriées. Une étude rétrospective parue en 1998 dans « Allergy » signale que 84 % des sujets allergiques au latex interrogés présentent, lors de l'utilisation de préservatifs en latex, des réactions locales ou systémiques telles qu'urticaire, angioÏdème ou symptômes respiratoires. En France, il parait raisonnable, dans l'attente d'études validées sur l'effet hypoallergénique de certains préservatifs, de conseiller, en cas d'allergie au latex, l'utilisation à visée contraceptive du préservatif féminin en polyuréthane.


Eczéma de contact

L'allergie retardée de type IV au latex se manifeste sous la forme d'un eczéma de contact. Son diagnostic est apporté par la pratique de tests épi cutanés

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Allergie au latex : attention à la nourriture manipulée par des gants en latex !

 

Et si certaines allergies dites alimentaires étaient liées non pas à l'aliment lui-même, mais à une contamination de cet aliment lors de sa manipulation à l'aide de gants en latex ? Une observation publiée dans le « New England Journal of Medicine » soulève le problème de façon nette.

Depuis1985, date à laquelle on utilise couramment des gants en latex pour effectuer des soins, entre 5 et 10 % des soignants sont allergiques au latex. Dans ce cadre, I'observation rapportée par une équipe de Boston dans le « New England Journal of Medicine » est digne d'intérêt.

L'histoire est celle d'une parodontiste de 46 ans qui, cinq ans après avoir commencé à utiliser des gants en latex pour travailler, développe des manifestations variées d'intolérance au latex : dermatose, congestion nasale etasthme. Son allergie est confirmée par des tests. Un jour, dans le cadre d'un bilan de stérilité, elle subit une échographie endovaginale avec une sonde contaminée par le latex; le résultat ne tarde pas : démangeaisons vaginales et abdominales, wheezing, dyspnée, hypotension.

Elle décide de ne plus utiliser de latex à son cabinet, et son état s'améliore.


Restaurants et vendeurs gantés

Mais, dans les sept ans qui suivent, elle remarque un fait troublant : alors qu'elle développe des réactions allergiques lorsqu'elle prend un repas au restaurant ou lorsqu'elle mange des produits qu'elle achète au marché, mais qui sont manipu lés par les vendeurs à l'aide de gants en latex, en revanche, elle n'a aucune réaction avec les mêmes aliments quand ils n'ont pas été au contact avec du latex. Donc, on ne peut pas dire qu'elle est allergique à ces aliments.

En revanche, tout se passe comme si elle avait des réactions au latex qui a contaminé les aliments. On lui fait donc subir, avec son consentement, une épreuve simple en deux temps, cela en double aveugle. Premier temps : on lui fait boire du jus d'orange que l'on a agité avec un gant en latex.

Résultat : trente-cinq minutes plus tard apparaissent un wheezing, une sensation de striction dans la poitrine et un flush au niveau de la figure et des lèvres; on doit lui administrer de la prométhazine et de la prednisone pour obtenir la régression des symptômes, qui ne se reproduisent pas. Second temps : on lui fait boire un autre jus d'orange, mais sans l'avoir remué avec un gant en latex; résultat : aucune manifestation allergique. « Cette patiente n'est probablement pas un~que », font remarquer les auteurs, qui rappellent une étude troublante de Kim et Hussain, récemment publiée (« A1lergy Asthma Proc », 1999; 20 : 95-97)) : des allergies alimentaires avaient été diagnostiquées chez de nombreux sujets allergiques au latex sur la base de manifestations survenues après ingestion d'aliments, mais les tests avaient été négatifs.



Un problème non reconnu chez les professionnels de l'alimentation

« Certains de ces patients pouvaient avoir une réaction à une contamination par le latex plutôt qu'à l'aliment lui-même », avancent les auteurs, qui ajoutent : « Bien que certains aliments aient une réaction croisée avec le latex, une réaction croisée n'est probablement pas la cause de la plupart des réactions rapportées. » Jusqu'à présent, on n'a pas reconnu comme un problème la notion de sensibilisation au latex chez les personnes qui manipulent des aliments avec des gants en latex. Peut-être parce qu'ils utilisent des gants moins souvent que les soignants, parce qu'ils changent de gants moins souvent et parce que la surface poudrée du gant est humidifiée par les aliments. « Néanmoins, I'élimination des gants en latex, qui est en cours chez les soignants, devrait être étendue aux professions qui manipulent les aliments, pour protéger les consommateurs sensibilisés par d'autres voies », concluent les auteurs.

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La prévalence de l'atopie

 

Nombre de travaux épidémiologiques montrent l'augmentation de la prévalence des maladies allergiques chez l'enfant : eczéma, asthme et rhume des foins ont ainsi doublé en Ecosse entre1964 et 1969 (Aberdeen), la reproductibilité des outils d'évaluation écartant toute idée de biais méthodologique, par exemple lié à une meilleure (re)connaissance des pathologies.

Australie, Irlande, Royaume-Uni et Nouvelle-Zélande sont les pays où cette prévalence est actuellement la plus importante, tandis que Chine, Indonésie, Grèce et Russie semblent épargnées (étude ISAAC). L'enquête longitudinale allemande MAS (Multicenter allergy study) suit depuis 1990 une cohorte de 7609 enfants : le suivi séquentiel biologique montre la prépondérance des sensibilisations vis-à-vis des protéines du lait de vache et de L’œuf jusqu'à l'âge de deux ans, allergènes ensuite supplantés par le soja et le blé. A six ans, 20 % de cette population est sensibilisée aux pollens des graminées. Enfin, la sensibilisation aux allergènes domestiques, qui augmente également jusqu'à l'âge de six ans, apparaît, pour une raison mal comprise, plus importante dans le Nord du pays.

Un lien entre présence d'allergènes domestiques et niveau de sensibilisation ultérieure a été démontré : l'exposition précoce et massive aux acariens de la poussière de maison est un facteur de risque manifeste. L'autre facteur pronostique est génétique, l'existence d'antécédents familiaux d'atopie majorant le risque de sensibilisation pour un même niveau d'exposition initiale. Cependant, le caractère polygénique de ces affections rend impossible, pour l'instant, tout conseil génétique efficient.

Enfin, l'exposition aux irritants de l'environnement, et d'abord au tabac, majore le risque de sensibilisation aux allergènes domestiques et aux allergènes alimentaires : ce risque accru, objectivé dans les populations à risque (mère tabagique) par le dosage urinaire de la nicotine persiste jusqu'à l'âge de la marche.

 

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Conseils aux parents

 

 

1. Il existe un risque d'allergie chez un enfant issu de parents ayant euxmêmes une affection allergique (asthme, allergie alimentaire (eczéma), rMume des foins): 15-20 % (aucun parent n'est allergique), 30-40 % (l'un des deux parents est allergique), 50-60% (les deux parents sont allergiques), 80 % (les deux parents ont la même allergie).


2. Le risque d'allergie alimentaire est multiplié par 3 chez les personnes allergiques aux pollens: les premiers symptômes sont un picotement des lèvres et de la bouche à la consommation du fruit (syndrome oral).


3. Le risque d'allergie alimentaire est important chez les allergiques au latex (avocat, kiwi, banane, melon, châtaigne, raisin, figue, etc.). Inversement, I'allergie au latex est 5 à 10 fois plus fréquente
chez les allergiques à ces fruits par rapport à la population générale.


4. Il ne faut pas toujours penser à une allergie alimentaire au cours d'une urticaire aigue. Chez un jeune enfant fébrile, une poussée d'urticaire est beaucoup plus souvent due au virus responsable de
la fièvre, ou à la fièvre elle-même, qu'à une hypothétique allergie alimentaire. Mais consultez votre pédiatre.


5. Certains aliments contiennent des substances comme l'histamine (ou en font produire) à l'exclusion de toute allergie alimentaire (charcuterie, fromages fermentés, choucroute, tomate, poissons séchés). Ces substances ingérées produisent alors des symptômes qui ressemblent à ceux de l'allergie alimentaire. Consultez votre pédiatre pour des conseils diététiques.


6. Au cours des allergies alimentaires, l'existence d'un asthme constitue un facteur de risque d'allergie alimentaire grave si l'aliment en cause est consommé par inadvertance. Il faut que le traitement de fond de l'asthme soit adapté et bien suivi pour limiter ce facteur de risque. Consultez votre pédiatre.


7. Il ne faut pas appliquer des pommades pouvant contenir des protéines végétales sur la peau d'un enfant atteint d'eczéma. On lui fait courir un risque de sensibilisation à ces aliments (amande, noix exotiques, sésame, etc.). Consultez votre pédiatre.


8. Les patients allergiques peuvent avoir des symptômes d'allergie alimentaire en touchant des aliments ou en inhalant des vapeurs d'allergènes au cours de la manipulation ou de la cuisson des produits (poisson, œuf, lait, sarrasin, lentilles, etc.).


9. Pour diminuer les risques d'allergie alimentaire chez le nourrisson à risque d'allergie (un ou plusieurs parents allergiques), il faut recommander un allaitement exclusif pendant au moins 4 mois et effectuer une diversification alimentaire prudente et progressive. Une diversification précoce avant 4-5 mois n'a aucun intérêt nutritionnel.


10. Tous les aliments sont potentiellement allergisants, mais ceux qui le sont le plus sont, en particulier, la cacahuète, les fruits à coque, les fruits exotiques, le poisson, les fruits de mer, l'œuf, le sésame (etc.).


11. Il n'existe aucun intérêt diététique à donner des jus de fruits chez le nourrisson de moins de 4 mois. Il faut se méfier des petits pots contenant des fruits exotiques ou des jus de fruits mélangés.


12. S'il existe des allergies dans la famille (mère, père, frères et sœurs), il n'est pas recommandé de proposer des régimes restrictifs à la mère pendant la grossesse et l'allaitement. Il existe un consensus pour recommander de s'abstenir de consommer des cacahuètes et des fruits secs à coque. Sinon le régime doit être équilibré.


13. Les mesures générales de prévention de l'allergie sont indispensables: éviter l'exposition au tabac, y compris pendant la grossesse, réduire l'exposition précoce aux allergènes (acariens, animaux à poils, blattes), éviter les habitats humides, éviter les polluants.

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Un régime alimentaire est-il nécessaire chez un allergique connu?

 


Les "médecines alternatives" sont très utilisées au cours des allergies et de l'asthme. Une étude récente montre qu'elles ont un coût considérable... pour des effets plus qu'hypothétiques (1).


Une revue générale très documentée de Ziment et Tashkin (2) sur les "médecines complémentaires et alternatives " (MCA) recense 13 catégories de "thérapies". En voici la liste:

herbes
régimes
diététiques
homéopathie
ostéopathie
chiropraxie
exercice,
environnement
massages
immunothérapies
chirurgie
naturopathie
acupuncture
médicaments inusités.


En fait, cette compilation met presque sur le même plan des traite-
ments très importants (immunothérapie spécifique), utiles (climatothérapie d'altitude) et d'autres qui, a priori, le sont moins (aromatothérapie, naturopathie, etc.).
En l'état actuel de nos connaissances, l'élimination systématique des additifs, des aliments manufacturés, du sel... et l'adjonction de magnésium, de sélénium, de jus de fruits frais, de fruits et de végétaux, de vitamine C, de café, de thé, d'épices très relevés (etc.) n'ont pas fait la preuve de leur efficacité.


Conclusion pratique chez un enfant allergique: aucun régime spécial n'est nécessaire sauf cas particulier d'allergie documentée. L'allergique doit boire de l'eau (et non des boissons sucrées) et consommer des aliments diversifiés, tout en effectuant une activité physique variée.
Telles sont les règles simples à observer qui relèvent de l'éducation sanitaire de base.

 

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La prévention de l'allergie alimentaire

 


La prévention des allergies alimentaires, difficile à dissocier de la prévention générale des allergies, se heurte à la nature multifactorielle de ces affections. Deux types d'intervention sont possibles: diminuer l'impact des facleurs favorisants ou augmenter
l'impact des facteurs "protecteurs".


Les mesures préventives concernent avant tout les nourrissons à risque allergique, mais pourraient tout aussi bien s'appliquer à l'ensemble des enfants:


- éviter le tabagisme durant la grossesse et aprés la naissance;

- allaitement maternel exclusif ? Les effets protecteurs de
l'alimentation au sein sont sujets à beaucoup de controverses. Une méta-analyse récente confimme le bénéfice de l'allaitement matemel, mais celui-ci doit être poursuivi au moins quatre mois.

- à défaut, utiliser un lait hypoallergénique (dit HA);


- s'abstenir de toute consommation de cacahuètes, de fruits secs à coque, de fruits exotiques pendant la grossesse et l'allaitement;


- diversification alimentaire retardée et trés progressive (pas d'œuf, ni de poisson avant l'âge de 12 mois);


- ne pas donner d'aliments solides avant l'âge de 6 mois;

- ne pas introduire de fruits exotiques dans l'alimentation avant
l'âge de 4-5 ans;


- pas de cacahuète avant l'âge de 5 ans;


- éviter tout médicament ou pommade contenant de l'arachide ou des fruits à coque (produits à base d'huile d'amande douce ou de noix de coco...) chez le nouveau-né et le nourrisson.


Le fait de retarder la diversification alimentaire semble prépondérant. Cela réduit la fréquence de la dermatite atopique, elle-même très souvent associée à une sensibilisation ou une allergie à l'arachide. De plus, la diversification précoce n'a aucune justification diététique.
Une autre voie de recherche en développement concerne les probiotiques, des bactéries qui ont des effets intéressants sur
l'immunité et qui pourraient favoriser la flore intestinale protectrice chez les nouveau-nés à risque.

 

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Les allergies alimentaires deviennent un réel problème de santé publique

 

L'allergie alimentaire correspond à l'ensemble des symptômes reproductibles liés à des réactions immunologiques de type immédiat, semi-retardé ou retardé, survenant après l'ingestion d'un aliment spécifique et/ou d'un additif, par exemple les sulfates comme conservateurs.

Plusieurs facteurs concourent à l'augmentation de la fréquence des allergies alimentaires qui, aujourd'hui, deviennent un réel problème de santé publique : les modifications des habitudes alimentaires, consommation accrue et répétitive d'aliments allergisants (lait, yaourts et aliments lactés par les enfants), internationalisation des menus, les modifications des techniques dans les industries agroalimentaires... cette évolution s'inscrivant dans le cadre d'un accroissement de fréquence des différentes formes d'atopie (asthme, rhinite allergique, eczéma...). Le risque d'allergie alimentaire est plus élevé chez un sujet qui a des antécédents familiaux et/ou personnels d'atopie, mais d'autres facteurs entrent également en jeu (une diminution des défenses immunitaires au niveau intestinal, des diarrhées infectieuses fréquentes chez un nourrisson, une amibiase intestinale chez l'adulte, un alcoolisme...) par des mécanismes qui interviennent sur les lymphocytes T suppresseurs.

L'allergie alimentaire se manifeste soit sous forme aiguë de type choc anaphylactique, parfois suraigu et donc mortel en l'absence de traitement immédiat, soit sous forme chronique, par des signes digestifs (nausées, vomissements, diarrhées) et extra-digestifs.

Les aliments en cause sont très nombreux, ils varient selon les pays et à l'intérieur du même pays selon les habitudes régionales et les origines ethniques.

Aux Etats-Unis, l'arachide est l'aliment le plus fréquemment en cause; au Japon c'est le riz; en Italie le blé; en France, le lait, les Boeufs et le blé sont globalement les aliments le plus souvent responsables d'allergies alimentaires, mais, bien entendu, il existe des allergies alimentaires provoquées par la consommation de viande de porc, de poissons, de crustacés, de gibier...


Des habitudes à préciser

Le diagnostic repose sur la clinique : l'interrogatoire permet de découvrir un terrain atopique et, en cas de pollinose, d'évoquer une éventuelle allergie croisée (pollen de bouleau et pomme, pollen d'armoise et céleri, pollen de graminées et farine de blé...), de faire préciser les habitudes alimentaires, de rechercher : les aliments très fréquemment consommés.

Les données recueillies orientent le bilan allergologique, c'est-à-dire les tests cutanés réalisés selon la méthode du pricktest en utilisant le plus souvent des allergènes natifs et le dosage d'IgE spécifiques, dont le taux est corrélé aux tests cutanés, mais également à l'extension des lésions.

Au terme de cette première étape, si le diagnostic n'est pas confirmé, deux types d'épreuves doivent être mises en oeuvre :

- l'épreuve d'éviction et de réintroduction très progressive de l'aliment ou des aliments suspectés;

- le test de provocation, ou test réaliste, couplé au dosage séquentiel des médiateurs : histamine plasmatique, tryptase, histamine urinaire.

En pratique, l'éviction alimentaire est la seule mesure efficace chaque fois que l'aliment n'est pas nécessaire à la nutrition.

 

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Pollens et moisissures : une analyse comptable

 

Le Réseau national de surveillance aéroblologique (RNSA) a pour mission de réunir les informations sur le risque allergique associé aux pollens et aux moisissures à partir de capteurs répartis sur tout le territoire français, et d'établir des bulletins permettant de définir des mesures d'alerte, de prévention et de prescription.

Une quarantaine de capteurs de pollens et de moisissures sont réparties en France dans des zones urbaines, à l'extérieur des habitations. Ces capteurs aspirent l'air environnant et le projettent sur une bande adhésive; l'ensemble des particules contenues dans cet air aspiré sont ainsi compactées sur cette bande dont la lecture est quotidienne. Les capteurs sont changés chaque semaine.

Des informations cliniques sont également recueillies sur chaque site grâce à un médecin Sentinelle, toujours un allergologue, qui dispose d'un réseau de correspondants, médecins généralistes et spécialistes.

Chaque semaine, ces médecins remplissent un questionnaire qui permet d'évaluer le risque allergique sur le site. « Cela permet de mesurer la prévalence de tel ou tel symptôme à une période donnée, explique Michel Thibaudon, directeur du RNSA. Y a-t-il eu plus de rhinites ? Ou de conjonctivites ? La toux est-elle fréquente ? L'évaluation du niveau de traitement mis en oeuvre est également noté. Les médecins ont-ils prescrit seulement des anti7õistaminiques ou ont-ils dû avoir recours aux corticoïdes ? Ces considérations permettent de quantifier le niveau de gravité de la pathologie rencontrée. »


Les trois saisons polliniques

Toutes les informations émanant des capteurs et des médecins sont collectées par le RNSA, qui établit des bulletins allergo-polliniques. Ils précisent les pollens en cause et le risque associé à ces pollens et à ces moisissures. Le cumul des données et de la météorologie va permettre de prédire le risque à venir. Les bulletins sont communiqués à tous les membres du réseau (une centaine dans toute la France), aux DASS et aux DRASS, à l'Institut de veille sanitaire et sur le site Web (rnsa.asso.fr).

Le risque pollinique est associé aux trois grandes saisons des pollens : la saison des arbres, de janvier jusqu'à la fin mai; la saison des graminées, de début mai jusqu'à fin juillet; la saison des herbacés, de juillet à fin septembre. Les cyprès étant des arbres très allergisants, « on pourrait donc dire, expliqùe Michel Thibaudon, que le risque est maximal sur le pourtour méditerranéen, mais ilfaut savoir que les pollens voyagent sur des dizaines, voire des centaines de kilomètres ».

Les informations étant transmises par l'intermédiaire des bulletins, des mesures peuvent être prises. Au niveau préventif en informant les patients, et au niveau des prescriptions afin de mettre en route ou de poursuivre les traitements symptomatiques. « Un exemple, souligne Michèl Thibaudon : il peut être très utile de prévenir les pédiatres que telle période est celle des rhinites allergiques plutôt que celle des rhinites infectieuses. Et donc que la prescription d'antibistaminiques sera plus efficace que celle d'antibiotiques. »

Toute la végétation est couverte de moisissures et l'émission de spores est extrêmement abondante. Il existe une très grande diversité de moisissures, mais elles ont été beaucoup moins étudiées que les pollens; or certaines sont très allergisantes.


Deux pics pour les moisissures

Deux pics sont à signaler : le premier à partir du 15 juin jusqu'à fin juillet, et le second du 15 septembre au début de novembre. Les manifestations cliniques des moisissures étant relativement proches des manifestations polliniques, les médecins ont une certaine tendance à les associer à une pollinose, et ce d'autant plus qu'ils ne possèdent pas une batterie de tests équivalente à celle des pollens. Les régions humides sont théoriquement plus touchées que les régions sèches, mais ici encore le vent est très propice au déplacement. Tout ce qui concerne les moisissures suit exactement le même circuit que pour les pollens; capteurs, médecins sentinelles, RNSA, bulletin, mesures d'alerte.

 

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La chambre anti-acariens idéale

 

Pour limiter le nombre d'acariens dans une chambre, il faut : un sommier à lattes, un matelas entouré d'une housse antiacariens, un oreiller et une couette, soit entourés d'une housse antiacariens, soit en synthétique et lavés très fréquemment, car il y a un effet mécanique du lavage qui enlève les allergènes.

Tous les lavages doivent être faits à la température le plus élevée possible, y compris pour les peluches des enfants qui doivent être lavées tous les trois mois. Pour le sol, deux solutions : quand la moquette est peu infestée par les acariens, on la traite au benzoste de benzyle ou à l'acide tannique. En revanche, si elle est très infestée, il faut la retirer. Dans un tiers des cas, la moquette n'est pas infestée par les acariens. La recherche des acariens dans la moquette se fait très facilement à l'aide d'une bandelette réactive trempée dans la poussière (récupérée dans I'aspirateur). Cet Acahextest est vendu dans toutes les pharmacies et validé contre le test ELISA (test de rétérence).

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*GPSR : Groupement des Pédiatres Strasbourgeois exerçant la Réanimation
Unité de Néo-Natalogie - Clinique Sainte Anne