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Devenir pédiatre
demande d'effectuer 6 années de médecine,
passage obligatoire avant de faire la spécialité.
Celle-ci se fait par le biais
d'un concours de l'internat (qu'on passe en 6è
année de médecine), qui change d'appellation
pour devenir Examen classant validant national, afin
de permettre aux médecins généralistes
de ne plus être recrutés sur échec
au concours de l'internat (pour valoriser la médecine
générale).
Voir
le site de la Faculté de médecine de Strasbourg
Voir
aussi le site du Concours national de l'Internat pour
pouvoir devenir spécialiste
Dans ces 6 années,
le plus difficile est de passer en deuxième année;
celà exige de la constance, de la rigueur, de
la méthode, de l'exigence et de la détermination.
Il faut être certain de ne pas se tromper d'orientation
et avoir bien réfléchi sur la carrière
que l'on veut mener. J'ai vu trop de jeunes, même
encore maintenant, qui arrivés en 3è ou
4è année de médecine, ont abandonné,
estimant s'être trompés dans leur choix.
Beaucoup s'orientent vers
la médecine en raison du caractère scientifique
de ces études, mais sans vraiment savoir de quoi
il s'agit.
"Plus tard je serai
chirurgien", ou "plus tard je serai pédiatre":
voilà des paroles que nous sommes habitués
d'entendre dans la bouche des jeunes lycéens,
et souvent il y a là la répercussion d'un
mythe construit au gré de ce qui a été
entendu ou vu.
Le mieux est d'aller voir,
de parler avec des médecins, de lire des revues,
et avant tout d'être certain de ne pas se laisser
imposer un "non choix" parce qu'on a été
"impressionné" par tel ou tel acte.
Cependant, la médecine
attire et c'est normal: ces études permettent
d'accéder à un diplôme qui ouvre
la voie à une multitude de métiers possibles
et dont on n'imagine pas toujours la variété
et la diversité. En dehors des habituels métiers
de "chirurgiens", "gynéco-obstétriciens",
"pédiatres", "ORL", "anesthésistes",
"urgentistes", il y a mille façons
de pratiquer la médecine. En voici quelques exemples,
c'est une liste non exhaustive qui me vient sans ordre
préçis:
- réanimation des nouveau-nés (c'est
une spécialité à part entière
qui n'a rien à voir avec la réanimation
des adultes): il faut être pédiatre
et s'être familiarisé avec cette
médecine
de pointe. C'est très impressionant et quand
j'ai commencé ce métier, j'ai tout
de suite été passionné. Evidemment
il ne faut pas avoir peur de s'occuper de grands
prématurés
qui ne pèsent que 800 grammes (à la
naissance normalement on pèse au moins 2500
grammes à 4000 grammes environ). Et on nait
après 37 à 40 semaines de grossesse:
là ça peut être au bout seulement
de 27 semaines de grossesse. On s'attache vite à
ces petits bouts de choux et c'est la découverte
de tout ce qui touche à la vie: la naissance,
la conception, la génétique, les
malformations, la chirurgie in utéro (dans
le ventre de la maman enceinte), etc. Beaucoup
de technologies de pointe, mais en restant des
humains et proches des enfants et des parents.
Il y a les soins au corps mais aussi à l'esprit
dont il faut tenir compte. Une médecine
passionnante. On peut la pratiquer en grands CHU
(les hopitaux universiataires dans les grandes
villes) ou dans certaines cliniques privées
qui sont équipées. Les femmes enceintes
qui travaillent de plus en plus et l'age auquel
elles ont leur premier enfant est de plus
en plus élevé,
ajouté au stress de cette civilisation
donnent de plus en plus de travail aux pédiatres
réanimateurs,
car il y a de plus en plus de prématurés.
- réanimation des nourrissons, des adolescents:
ce sont des carrières qui se déroulent
là-aussi plutôt dans les CHU (accidents
de la route, motos, scooters, suicide, maladies
métaboliques,
intoxications (les nourrissons qui mangent du poison,
de l'eau de javel, des toxiques, etc)). C'est
un beau métier, peu connu du grand public,
heureusement d'ailleurs, car sinon ça voudrait
dire qu'il y a trop de malheurs.
- Pédiatre de ville et de maternité:
il n'y aurait pas assez de place pour décrire
tout ce qu'un pédiatre
fait et peut faire: c'est un métier passionnant,
je sais de quoi je parle, car ça fait 25
ans que je le pratique. C'est une spécialité
où l'on soigne tous les êtres humains
qui ont moins de 16 ans. Parfois on en soigne des
plus agés (accidents au bord de la route,
quand on demande un médecin dans un avion ça
m'est encore arrivé dans un boeing 747 qui
partait pour les Antilles il y a peu, etc). On
suit les enfants depuis la naissance, et même
un peu avant puisqu'on intervient avec les gynécologues
en anté-natal (décisions thérapeutiques
à prendre, interruption de grossesse, médicaments
à ne pas donner à une femme enceinte,
etc). C'est un métier qui demande constamment
de se tenir à jour des évolutions
de la médecine (mais c'est pareil pour
les autres médecins). Beaucoup de choses à connaître.
Ce qui fait que certains d'entre nous se spécialisent
encore plus dans la spécialité:
par exemple certains sont "cardio-pédiatres":
ils s'occupent plus spécialement des
problèmes
cardiaques des nouveau-nés et des enfants;
d'autres sont pneumo-pédiatres: pour les
poumons, l'asthme qui va en grandissant, les allergies;
d'autres
"néphro pédiatre", pour les
reins; d'autres "dermato pédiatre",
" pédiatre réanimateur", "neuro-pédiatre",
etc. La médecine devient tellement compliquée
qu'il n'est plus possible de tout connaître
à fond . C'est la raison pour laquelle
il y a des pédiatres:
soigner des enfants n'est pas la même chose
que soigner des adultes: le corps est en pleine
croissance et donne rien que par ce fait une dimension
tout à
fait différente de celle d'un adulte: on n'utilise
pas les mêmes médicaments, pas les
mêmes
posologies, les maladies ne sont pas tout à
fait les mêmes, etc. C'est ce qui rend ce métier
si intéressant. Les pédiatres se connaissent
bien entre eux et se rencontrent souvent pour se
perfectionner (congrès, enseignements, missions
diverses dans les pays étrangers). Le rôle
du pédiatre est aussi d'agir dans le domaine
du préventif (obésité, puberté,
pilulle, drogue, enfance maltraitée, violences,
échec scolaire, orientation future, etc).
Un vrai lien de confiance s'établit entre
l'enfant qui grandit et son pédiatre; il
n'est pas rare de voir des jeunes de 17 ou 18 ans
qui ont envie de continuer à venir consulter
leur pédiatre.
D'autres reviennent ensuite avec leurs propres enfants,
ça c'est magique.
- medecine d'urgence et de catastrophe qui peut mener
à travailler dans d'autres pays, ou au bout
de sa rue (on le voit tous les jours quand la solidarité
internationale s'enclenche: tsunamis, tremblement
de terre, raz de marée, accidents d'avion
ou ferriviaire, etc): c'est une discipline très
organisée qui demande de la disponibilité
(SAMU, pompiers, armée)
- médecine au sein des ONG organisations non
gouvernementales (medecins sans frontière,
médecins du monde, etc): un engagement,
une disponibilité aussi, des missions courtes
ou longues: voyez le site de pédiatres
du monde (PDM)
- médecine générale: voilà
un beau métier, mais difficile car il faut
savoir de plus en plus de choses sans être spécialiste,
pouvoir prendre en charge des maladies qui évoluent
constamment, savoir envoyer vers le spécialiste
au bon moment, ne pas demander trop d'examens, donner
du temps pour écouter les malades qui ne sont
plus guère écoutés par grand
monde dans notre société qui se veut
gestionnaire, rester disponible tout en se préservant
une vie de famille et une vie privée, entretenir
de bonnes relations avec les familles, le corps médical
dans son ensemble, etc. La médecine générale
acquiert "ses lettres de noblesse" comme
le disent les omnipraticiens eux-mêmes et ce
n'est pas toujours facile (disponibilité, rémunération
qui n'est pas suffisante au regard du travail fourni,
poids des démarches administratives, etc).
Beaucoup de médecins omnipraticiens s'investissent
dans leur métier afin de le rendre plus attractif,
ce qu'il est. Il ne faut pas hésiter à
se tourner vers cette activité et ne pas nécessairement
vouloir devenir spécialiste à tout crin.
Quand je faisais mes études, j'avais des amis
qui souhaitaient devenir médecins généralistes
dès le début de leurs études
et ils sont devenus d'excellents praticiens.
- médecine tropicale: ca devient de plus en
plus difficile depuis que tout le monde voyage facilement:
les germes, les virus, les bactéries se déplacent
plus facilement (SRAS, grippe aviaire, tuberculose,
sida, lèpre, etc): il faut des spécialistes
des questions de ce genre
- maladies infectieuses: c'est lié aussi aux
maladies "dites tropicales": il n'y a pas
que les streptocoques, les staphylocoques et les bacilles
gram négatif: il y a aussi le SIDA, la coqueluche,
la diphtérie, la tuberculose, la légionellose,
les leptospiroses, toutes ces maladies infectieuses
qui se propagent sur la planète et dont les
télévisions et les médias ne
cessent de parler.
- medecine nucléaire (IRM, RMN, etc) et la
mise au point constante de nouvelles machines pour
voir de mieux en mieux à l'interieur du corps,
aussi les petites capsules bourrées d'électronique
qu'on fait avaler au patient et qui vont eenvoyer
des images et le diagnostic à un ordinateur
pendant leur trajet dans l'intestin, le colon,
etc. Des progrès constants se font dans
cette discipline qui permet aux médecins
d'afiner les diagnotics des maladies en étant
de moins en moins agressif pour les patients
tout en rétant plus performants.
- gastro entérologie: ca va de la bouche jusqu'à
l'anus. En passant par la gorge, l'oesophage, l'estomac,
le duodénum (début de l'intestin),
le pylore (sortie de l'estomac), l'intestin grêle,
le colon, le rectum, l'anus, la marge anale.
Ca fait beaucoup de choses et si on y ajoute
toutes les maladies qui sont directement ou indirectement
liées
à des problèmes d'intolérance
digestive, d'absorption, d'allergie, de cancérologie,
ça fait beaucoup de pathologies. De nouvelles
techniques de diagnostic (scanners de dernière
génération, IRM, scintigraphie, médecine
nucléaire) et de traitement (endoscopie,
biopsie, laser, microcapsules avec puves informatiques,
etc), c'est une spécialité qui
a "le
vent en poupe". Vu nos habitudes
alimentaires, le stress, l'alcoolisme, la tabagisme
(ca passe dans l'estomac), les sports extrêmes,
il y a de l'avenir aussi dans cette spécialité
- recherche médicale: si en plus on est nanti
d'un DEA scientifique ou d'un diplome d'ingénieur,
une très belle carrière que d'être
médecin et chercheur. Il y a tant de choses
à découvrir encore et encore, pour
faire avancer la médecine.
- enseignement: on peut être médecin
et faire de l'enseignement dans tous les domaines..
On peut aussi être médecin et ne faire
que ça et ne pas faire de médecine clinique.
Le tout: être bon pédagogue, vous qui
êtes jeunes, vous savez ce que ça veut
dire d'avoir un bon prof.
- médecine et politique: deuxième profession
représentée à l'Assemblée
Nationale après les enseignants, ça
donne une idée de la diversité des
domaines d'intérêts des médecins.
Plus précisémment, les médecins
sont impliqués dans de nombreux organismes
régionaux,
départementaux, nationaux: assurances maladies,
tribunaux (on a tout le temps besoin de médecins
experts), organismes de gestion des fonds publics
ou privés, mutuelles, caisses de retraite,
conseillers auprès de ministres, de sénateurs,
des Institutions européennes, crèches,
écoles, lycées, universités,
Conseil de l'Ordre des médecins, etc..: certains
de ces médecins sont salariés, mais
beaucoup s'investissent dans ces organismes en
plus de leur métier.
- biologie: soit on passe par des études de
pharmacologie, mais on peut aussi passer par des études
médicales: hématologie, biologie moléculaire,
génétique, etc. Aucun médecin
ne peut se passer des services des biologistes. Nous
sommes constamment en contact avec eux pour discuter
des résultats des examens demandés (prises
de sang, bilan d'anémie, ponction de moëlle,
anlyses de pus, ponction lombaire, etc).
- médecine physique: la rééducation
fonctionnelle, les grands traumatisés de la
route, les maladies rhumatismales avec les muscles,
les os qui se déforment et qui ont besoin d'être
en permanence rééduqués, etc.
C'est une médecine qui a fait d'immenses progrès
ces dernières années.
- médecine du sport (soigner les grands sportifs,
mais aussi les instrumentistes comme les violonistes,
etc): tout le monde ne va pas soigner Zidane, mais
cette discipline demande beaucoup de connaissances
en anatomie et dans plein d'autres choses. Il y a
de l'avenir dans cette discipline en pleine exapansion.
- médecine interventionnelle sans avoir à
ouvrir le ventre (chirurgie par coelioscopie, etc):
de plus en plus de chirurgiens n'ouvrent plus
le ventre, ni les articulations: ils se servent
d'endoscopes et autres instruments de plus en
plus fins: une chirurgie passionnante
- Chirurgie de la main: ca se passe de commentaires:
c'est une chirurgie dite propre, ca saigne très
peu, on a des instruments très précis,
on opère avec des loupes, assis, c'est de la
dentelle. C'est très demandé car il
y a de plus en plus de jardiniers à la retraite,
donc de plus en plus d'accidents. Métier d'avenir
avec l'augmentation des retraités et des sportifs.
- réanimation des adultes: hélas, là
aussi avec l'augmentation de la durée de vie,
on a de plus en plus de "risque" de passer
en réanimation. Idem avec les accidents
de toutes sortes (empoisonnements, maladies qui
décompensent,
alcoolisme, intoxications avec des médicaments,
suicides, etc): voilà une discipline qui
est passionnante car elle demande de connaître à
fond comment fonctionne les cellules du corps, la
pharmacologie, le coeur, les vaisseaux, etc. On
peut maintenir quelqu'un en vie longtemps, c'est
dire les connaissances qu'il faut avoir et toute
la technicité
mise à disposition du médecin.
- chirurgien orthopédique: pour les manuels
et qui aiment la belle ouvrage. Métier très
méticuleux qui peut intervenir dans l'urgence
(traumatisés de la route, etc) ou en chirurgie
réglée (prthèse de hanche, de
genou, d'épaule) etc. Ce sont de longues interventions
qui demandent de la patience et parfois de la modestie.
Un métier en pleine expansion (les hanches
vont de plus en plus mal puisqu'on vit plus vieux,
accidents de toutes sortes, pratique de sports de
plus en plus nombreux, ski, surf, etc... Un métier
d'avenir, bien payé en général.
Mieux que pédiatre en tous les cas..Mais ce
n'est pas la motivation du choix, sachez-le.
- radiologie (voilà une discipline qui est
en constante évolution: faire de simples radios
et les interpréter ne représente quune
petite partie du métier de radiologue: il y
a l'échographie, l'échographie interventionnelle
(on se sert d'instruments stériles pour soigner,
enlever, réparer sous guidage echographique),
angiographie numérisée (pour voir les
artères, les veines, le coeur), scanner hélicoidal
(la dernière génération des scanners
avec aussi les scanners en 3D), etc...
- Ophtalmologue: en pleine évolution aussi.
On fait des choses extraordinaires pour les yeux,
désormais. Et les progrès vont aller
en grandissant (opérations de la cataracte,
laser pour la myopie et bientpoit l'hypermétropie,
décollement des rétines, traitement
des "yeux qui louchent", intervention sur
des tumeurs de l'oeil. Un jour peut-être greffe
de l'oeil. De l'avenir.
- ORL: une spécialité où l'on
ne chôme pas: allergies, otites, traumatismes
de l'oreille (plongée sous marine, parachutiste,
voyages en avion), cancers des voies orl, troubles
de l'audition, appareillage pour les sourds, implants,
etc. Une technologie qui va en grandissant: voyez
pour le traitement des ronfleurs, les techniques
ne cessent d'évoluer pour le plus grand
confort des malades. L'ORL fait de la médecine
et aussi de la chirurgie. Sympa.
- dermatologie : une merveilleuse spécialité
qui ne cesse d'évoluer (laser, biopsie, nouveaux
traitements, chirurgie, cosmétologie, endocrinologie
chez les adolescents (acnés, etc). Les gens,
surtout les femmes, font de plus en plus attention
à leur aspect, et la peau en est un élément
essentiel. Donc un job d'avenir!
- chirurgien plasticien, esthétique: ceux
qui refont les seins, le cou, de belles jambes. Là aussi,
un métier
d'avenir, car mes confrères sont de plus
en plus sollicités, surtout par les femmes,
de plus en plus jeunes d'ailleurs. C'est l'effet
des magazines, de la TV, des stars. C'est un métier
très intéressant et on peut le dire....lucratif.
- Anatomo-pathologiste: passionnant pour ceux qui
aiment établir un diagnostic préçis,
étudier une biopsie et donner un renseignement
préçis au médecin qui pourra
ainsi ajuster son traitement, faire une autopsie pour
donner des éléments qui feront évoluer
la médecine en termes de diagnostic, mais aussi
de traitement. Egalement tous ces précieux
renseignements fournis aux enquêteurs, aux juges
dans le cadre de la Justice.
- Anesthésiste-réanimateur: tous les
anesthésistes ne sont pas forcément
réanimateurs, mais en tous les cas ils y sont
formés. Un métier qui a pris beaucoup
de valeur depuis une dizaine d'années. L'anesthésiste
n'est plus seulement "le préposé
aux gaz" comme on disait jadis. Il est le maillon
indispensable pour tout intervention chirurgicale
et il n'est pas rare d'en voir l'un ou l'autre reporter
une opération s'il le juge necessaire. Le chirurgien
établit une véritable coopération
avec lui et pour le confort du malade, les produits
utilisés désormais par les anesthésistes
sont très performants (moins mal en se réveillant,
on se réveille plus vite, plus souvent anesthésie
"locale" die loco-régionale et non
plus générale, par exemple lors des
césariennes (les bébés qui ne
peuvent pas naître par "en bas", la
maman reste éveillée pendant qu'on lui
sort le bébé de son ventre entièrement
ouvert: c'est chouette, elle peut le voir tout de
suite. C'est une beau métier et il y a toujours
une bonne ambiance dans les blocs opératoires.
Et du travail en perspective..
- Onco-hématologue: ce sont les confrères
qui s'occupent des maladies cancéreuses, des
leucémies. Il y a de quoi faire et c'est une
discipline en constante évolution, les protocoles
de traitement changent beaucoup, de nouveaux cancers
apparaissent. Il faut souvent aller dans des congrès
pour comparer ses propres résultats, etc. Un
métier passionnant. Surtout exercé dans
les CHU, car il faut beaucoup de personnel et des
infrastructures lourdes.
- Endocrinologue: spécialité médicale
très diversifiée: tout ce qui concerne
le pancréas ( le diabète par exemple),
la thyroide, les surrénales, les ovaires, les
testicules, l'hypophyse, bref plein de glandes que
nous avons un peu partout dans l'organisme. Spécialité
complexe et qui n'est pas toujours bien connue du
grand public. passionnant.
- Cardiologue: très technique, le coeur c'est
la vie. Faire contrôler sa pompe cardiaque est
devenu une habitude et les cardiologues ne manquent
pas de travail. Depuis l'avènement de l'échographie,
et d'autres techniques non invasives (IRM, angio scanners,
etc), nos confrères peuvent mieux explorer
et soigner cet organe vital. Une discipline qui n'est
pas prête à voir des chomeurs dans ses
rangs.
- Neurologue: très complexe, l'étude
du cerveau, des nerfs, des maladies qui impliquent
l'intellect, etc. Une discipline qui a beaucoup progressé,
mais dans laquelle de nombreux progrès sont
encore à faire: épilepsie, sclérose
en plaques, vieillissement prématuré,
etc. Heureusement des techniques d'exploration nouvelles
ont vu le jour: scanner, IRM, électromyographie,
etc. Du travail en perspective pour les jeunes futurs
neurologues.
- Neuro-chirurgien: une discipline très feutrée,
peu nombreux ils sont. Car il faut une grosse infrastructure,
en général en CHU. Il faut être
méticuleux, aimer la précision. Ouvrir
une calotte cranienne demande de l'agilité
et auparavant il aura fallu repérer ce qu'il
faut opérer. Gràce au scanner, à
l'IRM, etc. Peu de postes dans cette spécialité
combien passionnante.
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