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Questions concernant
l'obésité en pédiatrie

 
 

Manger des oeufs au petit déjeuner pour réduire les prises alimentaires et aider à perdre du poids

A priori, pas de lien entre obésité et cantine

Marche à suivre pour les enfants trop gros: marcher 30 minutes chaque jour!

Supprimer le petit gouter de 10 heures dans les écoles= en finir avec ce facteur d'obésité

Obésité et petit déjeuner : les règles à connaître

Mon enfant est-il trop gros?

 
 
 
 

Manger des oeufs au petit déjeuner pour réduire les prises alimentaires et aider à perdre du poids

 


Pour perdre du poids, mieux vaut réduire ses apports énergétiques. Selon une étude américaine, la consommation d'oeuf au petit déjeuner permet d'augmenter la satiété et diminuer jusqu'au lendemain midi les apports caloriques pris au cours des repas suivants.

 

UN DES moyens de diminuer ses apports énergétiques est de privilégier les aliments satiétogènes qui, à contenu calorique identique, entraînent de moindres prises alimentaires aux repas qui suivent.

D'après l'équipe de Marth (Détroit), les oeufs ont un indice de satiété de 50 % supérieur aux céréales du petit déjeuner ou au pain. Ils out donc comparé, dans une étude réalisée chez trente sujets non diabétiques mais en surpoids (IMC compris entre 25 et 35 kg/n2), deux types de petit déjeuner: l'un composé de deux oeufs, deux toasts et de la confiture et l'autre de bagel (sorte de petit pain de mie rond annulaire), fromage et yaourt.

Le volume et le poids des deux repas étaient identiques et le contenu calorique de 340 calories dans les deux cas. Chaque sujet a consommé dans un ordre aléatoire les deux types de petit déjeuner. Il pensait participer à une étude évaluant l'influence du petit déjeuner sur la pression artérielle et la vigilance. Les petits déjeuners étaient pris à l'hôpital ainsi que les déjeuners, le reste des prises alimentaires de lajoumée faisant l'objet d'un enregistrement

Les échelles de satiété ont confirmé lors de cette expérience le pouvoir satiétogène plus important des oeufs ( <0.001). Le petit déjeuner sans oeuf était suivi plus rapidement d'une sensation de faim. Cela s'est traduit par des prises alimentaires plus importantes au déjeuner suivant proposé trois heures et demie après le petit déjeuner et durant lequel les prises alimentaires ont été discrètement notées.


Dans le repas suivant le petit déjeuner comprenant les oeufs, les apports caloriques étaient de 568 ± 130 kcal comparés à 732 ± 106 kcal (p <0.001) dans l'autre type de petit déjeuner. A la fin de lajournée, on n'observait pas de compensation avec des apports caloriques globalement moins élevés lorsque les sujets mangeaient des oeufs le matin (1 761 ± 434 comparés à 2 035 ± 489
p < 0.005). Les auteurs ont enregistré les prises énergétiques au déjeuner du lendemain et, là encore, chez ceux qui avaient pris la veille un petit déjeuner avec les deux oeufs, les apports étaient moindres (p <0.03).


Pour Marth, manger des neufs au petit déjeuner est un bon moyen d'augmenter la satiété et de réduire de 29 % les prises énergétiques suivantes au moins jusqu'au lendemain midi.
ll suggère d'inclure ce type de déjeuner dans les protocoles de réduction calorique pour perdre du poids.

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Marche à suivre pour les enfants trop gros: marcher 30 minutes chaque jour!

 


Marche à suivre pour enfant trop gro
P our qu'un enfant trop gros motivé et aidé par les adultes de son entourage (préalables indispensables) guérisse de son excès de poids, il faut et il suffit qu'il déséquilibre sa balance énergétique.

Soit il augmente la dépense liée à l'activité physique (il bouge plus), soit il réduit ses apports énergétiques (il mange moins). Mais «bouger plus » sans contrôle du «manger» risque d'être inefficace : l'augmentation de l'activité physique peut entraîner une augmentation réactionnelle et adaptative des apports énergétiques; l'enfant trop gros qui se contente de «bouger plus» peut «manger plus ».

De même, «manger moins» sans contrôle du «bouger» peut tout aussi être inefficace: la réduction des apports énergétiques peut entraîner une diminution réactionnelle et adaptative de l'activité physique; l'enfant trop gros qui se contente de «manger moins» peut «bouger moins ».

Dans les deux cas, la balance énergétique se rééquilibre et l'enfant conserve son excès de masse grasse. Pour éviter le rééquilibrage de la balance énergétique à un niveau inférieur, il est nécessaire d'en contrôler les deux plateaux.


0n peut proposer «manger moins et bouger comme avant», ou «bouger plus et manger comme avant», ou «manger moins et bouger plus». Cette combinaison est plus compliquée puisqu'elle implique des changements dans deux domaines bien différents l'alimentation et l'activité physique.

Mais on peut en attendre une meilleure acceptation et une moindre pénibilité une réduction des apports et une augmentation des dépenses de x kcal chacune paraît plus supportable qu'une augmentation des dépenses ou une réduction des apports de 2x kcal.
La proposition «manger moins» est précisée et cadrée, selon les thérapeutes, par une prescription diététique ou des consignes comportementales ou une association [prescription diététique + consignes comportementales]. La proposition «bouger plus» se décline, selon les thérapeutes, en termes variables:
faire du sport, faire davantage d'activités physiques, privilégier les jeux d'extérieur, moins regarder la télévision, marcher plus souvent, préférer l'escalier à l'ascenseur...

Ces libellés répondent mal aux exigences, telles qu'on les enseigne en Thérapeutique, d'une bonne prescription: être justifiée, efficace (rigoureuse, précise et adaptée), réaliste et contrôlée.


«Marcher trente minutes chaque jour » est une proposition qui répond assez bien à ces critères et qu'on peut donc élever au rang de prescription.

 

Marcher
La marche est une activité motrice simple. Il est plus simple de marcher que de courir, ramper, rouler, nager, sauter, glisser, pédaler ou taper dans un ballon. La marche est bien codifiée elle consiste, chez le bipède humain en position verticale, à lever un pied pour le poser un peu plus loin puis à recommencer avec l'autre pied. On a alors accompli cette merveille motrice, banalement dénommé un «pas», base du déplacement humain, de la rencontre, de la conquête et de l'aventure. La marche n'est qu'une suite de pas. S'y ajoute automatiquement un balancement des membres supérieurs qui contribue à maintenir l'équilibre. La marche est un générique il n'y a pas de risque de confusion entre les marques.
A moins d'être porteur d'un handicap neurologique ou moteur, ce qui complique considérablement le traitement, l'enfant trop gros a acquis la compétence de la marche entre dix et dix-huit mois. La date de cet événement tant attendu est d'ailleurs souvent inscrite dans la mémoire familiale. Donc l'enfant trop gros sait marcher. Il n'est pas nécessaire de lui faire une démonstration ni de l'inscrire dans un club pour qu'il apprenne.


La marche a des atouts. Elle peut être utile. En marchant, on se déplace. Ce déplacement peut être mis à profit. On peut marcher pour aller à l'école ou chez un copain, aller acheter le pain ou promener le chien. Atout supplémentaire, on peut marcher et faire autre chose écouter de la musique avec un baladeur (de «balade» = promenade), bavarder côte à côte ou main dans la main, chanter ou rêver, et maintenant téléphoner (avec un «mobile» = qu'on peut déplacer). On peut marcher en chantant (marche militaire), en se mariant (marche nuptiale) ou en pleurant (marche funèbre). Seule interaction potentiellement dangereuse la lecture.


La mise en marche de la marche est une procédure simple: 1. mettre ses souliers; 2. ouvrir la porte; 3. faire le premier pas; 4. continuer.

On peut marcher à n'importe quelle heure, sans inscription préalable, sans vêtements spéciaux, sans manger des glucides lents avant ni des sucres rapides pendant, sans s'échauffer avant ni se doucher après, sans entraînement spécialisé ni moniteur particulier, sans autorisation ni licence, sans certificat médical ni surveillance régulière de l'état de santé.

On peut marcher en sortant de chez soi jusqu'à ce qu'on rentre. Il n'est pas nécessaire d'être transporté pour aller marcher on peut aller marcher en marchant et revenir en marchant. La marche n'a pas besoin de temps mort, ni de pause, ni d'arrêt de jeu.


La marche est efficace: la masse corporelle est alternativement entraînée vers le haut, d'où une dépense énergétique proportionnelle à cette masse (ça tombe bien pour l'enfant gros il est plus lourd), puis vers le bas, d'où une dépense, plus faible, qui freine la descente et évite l'écrasement au sol. A vitesse constante, chez un enfant donné, la marche entraîne une dépense d'énergie régulière, modérée et constante.


Les mises en garde et les précautions d'emploi sont réduites adapter vêture et chaussures au temps qu'il fait (chaleur, froidure, pluie, neige), éviter les rues marchandes peu marchantes, choisir un parcours sécurisé, être accompagné par un grand si on est petit, mais on a précisé que l'aide des adultes était un préalable indispensable.


Les contre-indications absolues sont rares: contre-indiquer la marche revient à prescrire un repos strict. Chez l'enfant, les indications d'un tel repos sont exceptionnelles. Les effets indésirables de la marche sont limités. La marche n'engendre pas de stress. Sur un trottoir ou un chemin, le risque traumatique est faible. Les accidents ne sont pas imputables à la marche ce sont des accidents de la circulation. Sauf à pratiquer le sport dit «marche athlétique », le risque de glissement vers le dopage est nul. La marche ne donne pas la grosse tête.


Marcher a un bon rapport qualité/prix. On peut marcher sans payer de cotisation, ni investir dans du matériel coûteux, ni souscrire une assurance. Marcher est bon marché. On peut même économiser le prix du bus.
Marcher n'est pas polluant. La contribution de la marche à l'effet de serre est infinitésimale.

Marcher trente minutes...
«Trente » est une valeur numérique, plus précise que «un peu», «beaucoup» ou «davantage». «Trente minutes» est une dose précise. La posologie, indépendante de l'âge et du poids, est facile à retenir «trente minutes» pour l'enfant de deux ans comme pour celui de quinze, pour l'enfant de 20 kilos comme pour celui de 100. Certains disent <une demi-heure ».

Chronologiquement parlant, l'identité [une demi-heure trente minutes] est incontestable. Mais «trente» percute davantage que "une demie".
« Trente » a des diviseurs sympathiques 2 et 3. «Trente minutes» est une dose facile à fractionner en deux (quinze minutes matin et soir, ou 15 - O - 15), voire en trois (dix minutes matin midi et soir ou 10- 10- 10). Le fractionnement est utile en cas de contreindication à l'effort prolongé (douleur d'une ostéochondrose de croissance par exemple).

On pourrait aussi fractionner en trente fois une minute mais le pilulier nécessaire n'existe pas.
«Marcher trente minutes» est une prescription réaliste. La rotation de la terre autour du soleil dure en général 24 heures. Trente minutes, c'est à peine plus de 2 % du nycthémère. Marcher trente minutes par jour, c'est consacrer 23 h 30 à ne pas marcher. Des périodes de trente minutes, il y a en 48 dans 24 heures ; il y en a en particulier tout au long de la journée, du matin au réveil jusqu'au soir au coucher.


Trente minutes, c'est la durée d'une séance de kinésithérapie respiratoire ou de rééducation motrice, c'est le temps de cuisson d'un repas, c'est à peine plus que le moment qui sépare la fin du jité et le début du film, c'est deux tiers d'un demi-match de foot. Trente minutes par jour, ça n'empêche pas de faire ses devoirs, de faire du sport, de regarder la télévision. Trente minutes, c'est la durée du trajet aller-retour quand le collège est à 1,2 km.
Si les parents sont deux pour aider leur
Jamiel 200
amiel 200, page 34
M (dcci rie & enf'aiire
enfant à marcher, la contribution de chacun tombe à trente minutes tous les deux jours ou quinze minutes par jour. Et la grande soeur ou le grand-père peuvent marcher dans la combine.


Trente minutes, c'est nécessaire et suffisant pour être efficace. Moins de trente, cela allongerait trop la durée du traitement. Or, les résultats trop lents réduisent l'observance thérapeutique. Plus de trente, cela friserait « l'hypermarcher» on risque l'intoxication différée (courbatures) qui conduit à une redoutable fenêtre thérapeutique autoprescrite. Trente minutes, c'est un compromis réaliste entre les risques de sous-dosage et de surdosage. Trente minutes de marche, ça ne se marchande pas.

 

Marcher trente minutes chaque jour...
Le traitement d'une situation morbide chronique est un traitement quotidien. On ne traite pas le diabète un jour sur deux. On ne remet pas la pilule à demain en prévoyant de doubler la dose.
Trente minutes de marche chaque jour, c'est trois heures trente par semaine, l'équivalent d'une demi-journée de marche. Mais une demi-journée de marche, c'est pénible pour l'enfant, surtout l'enfant trop gros dont on oublie parfois qu'il porte son excès de poids*. Une telle épreuve laisse des cicatrices inhibitrices. De plus trois heures et demie consécutives de marche, ça donne faim. Et si on casse la croûte pour juguler la faim, on casse le système qu'on a mis en place manger plus parce qu'on a marché plus, ça ne peut pas marcher.
Trois heures et demie par semaine à 4 km/h, cela fait 14 km par semaine, un marathon toutes les trois semaines, Paris-Colmar à la marche tous les dix mois. Marcher trente minutes chaque jour, c'est marcher trente minutes du lundi au dimanche, du 1er janvier au 31 décembre inclus, les jours de classe et les jours de congé, les jours ouvrables et les jours fériés, les beaux jours et les mauvais jours, les petits jours et les grands jours, les jours de fête et les jours de deuil, les jours banals et les jours anniversaires, les jours de départ et les jours de rentrée, les jours en ville et les jours en campagne, les jours Jet les jours J-1 (les J + 1 aussi), les jours sans et les jours avec. On peut marcher avec des lunettes, des drains transtympaniques, un plâtre au poignet...


«Chaque jour», c'est chaque jour sans exception parce que la première exception justifie la deuxième et c'est le respect de la prescription qui devient l'exception. Marcher trente minutes chaque jour pour un enfant trop gros, la prescription est imprescriptible.

Marcher trente minutes chaque jour...toujours?
Marcher trente minutes chaque jour. Jusqu'à quand ? En tout cas, jusqu'à la guérison, c'està-dire jusqu'à disparition de l'excès de poids, fin de l'action thérapeutique. Ensuite.., faut réfléchir, faut voir.., par exemple le tableau mural intitulé «De l'eau, de l'air et de la lumière» de la série «Hygiène», dirigée par le Dr Galtier-Boissière, décoré des Palmes académiques de l'Instruction Publique. Ce tableau, édité par Armand Colin, adapté à l'appareil de suspension des cartes murales Vidal-Lablache préconise "Faites au moins une lieue par jour".. Une lieue, c'est 4km; à 4 km/h, cela dure 60 minutes. Ce tableau mural est toujours exposé dans l'école-musée de Champagny, en Côte d'Or, à... une lieue des sources de la Seine.

 

Conclusion
«Marcher trente minutes chaque jour», chez un enfant trop gros, motivé et aidé (conditions préalables), dont les apports énergétiques sont contrôlés (association nécessaire), c'est une prescription qui marche comme sur des roulettes.

 

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Supprimer le petit gouter de 10 heures dans les écoles= en finir avec ce facteur d'obésité

 


Deux poids, deux mesures.

Une portion géante de frites dans un restaurant Mac Donald aux États-Unis représente 610 calories et un Coca cola en contient 410. A titre de comparaison, soulignons que le verre de lait distribué tous les matins aux enfants des écoles maternelles et parfois primaires depuis 1954 ne dépasse pas un apport de 100 calories et le fruit qui l'accompagne généralement n'excède pas plus de 100 calories également.

Aux États-Unis, 40% de la population souffre aujourd'hui d'un grave problème de surpoids. Les enfants français commencent également à être touchés par ce phénomène. Cependant, les situations diffèrent selon les quartiers et l'environnement socio-économique de l'enfant. Selon l' association Amalthée, qui est à l'origine, avec Pierre Mendés France, de la distribution d'une légère collation matinale aux enfants des maternelles depuis cinquante ans, certains d'entre eux, et notamment ceux vivant dans les quartiers défavorisés, ne bénéficient pas toujours d'un petit déjeuner solide et il existe encore des cas de carence calcique.


Aux États-Unis, les associations de consommateurs militent depuis plusieurs années pour obtenir des chaînes de restauration rapide qu'elles s'engagent dans la lutte contre l'obésité. C'est ainsi que depuis 2002, le géant Mac Donald a consenti à varier ses menus et à proposer salades, yaourts et fruits, mets destinés à promouvoir une éthique alimentaire différente. Hier, la firme a confirmé ses efforts en annonçant que d'ici la fin de l'année, les 13 600 restaurants que comptent les États-Unis ne proposeront plus de menus de taille géante. Après l'annonce du groupe, Michael Jacobson, directeur du Centre pour la Science dans l'intérêt du public ne cachait pas sa satisfaction : «J'espère que c'est un signe que le groupe va accorder une plus grande attention à l'obésité, aux problèmes cardiaques et aux autres maladies liées à l'alimentation » a-t-il déclaré avant de souhaiter que les
concurrents de Mac Donald le suivent dans cette heureuse initiative.


Si en France les représentants des consommateurs et des parents d'élève commencent à prendre de plus en plus au sérieux le problème de l'obésité, jamais ils n'avaient épinglé dans leur lutte la sobre collation distribuée aux plus jeunes avant la récréation du matin. Cela n'a pas empêché l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) de publier hier un avis
défavorable à la poursuite de cette tradition, désormais vieille d'un
demi-siècle, et instituée, il est vrai, à une époque où le paysage
socio-économique de la France différait profondément de celui d'aujourd'hui.


Les sages de l'AFSSA ont considéré que ce goûter de la première heure n' était pas «justifié » et pouvait encourager le grignotage. C'est sévèrement que l'AFSSA a en outre affirmé que : «cette prise alimentaire supplémentaire
est à l'origine d'un excès calorique qui ne peut que favoriser l'
augmentation de la prévalence de l'obésité constatée depuis 30 ans chez les enfants d'âge scolaire en France ». Le Syndicat national Unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et Pegc ne cachait pas hier son étonnement et rappelait que le moment de la distribution permettait, au contraire, de diffuser un message éducatif. Quant à la proposition de l' AFSSA, qui préconise de ne donner un petit déjeuner équilibré «qu'aux seuls enfants qui ne l'auraient pas pris, et ce dès l'arrivée à l'école », l'association Amalthée a souligné sa difficulté de réalisation : «Organiser
des petits déjeuners pour les seuls enfants en difficulté, cela revient à les stigmatiser définitivement » ont en effet indiqué ses représentants.

 

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Obésité et petit déjeuner

 


L'intérêt du petit-déjeuner pour la croissance et le développement de l'enfant, et pour l'équilibre alimentaire de l'adulte, n'est plus à démontrer. C'est, chiffres à l'appui, ce que rappelait le Pr Dominique Turck, chef du service de l'unité de gastro-entérologie à l'Hôpital Jeanne-deFlandre (Lille), dans le cadre des Journées de nutrition pratique de Diétécom. Les enfants d'âge scolaire ont effectivement une plus grande tendance à la surcharge pondérale lorsque le petit-déjeuner est faible ou absent, l'insuffisance de ce premier repas induisant le grignotage et l'inversion du rythme alimentaire. Le petit-déjeuner doit couvrir 25 % de l'apport énergétique total et des besoins en nutriments.

Or, 40 % des enfants et des adolescents français n'absorbent, à ce repas, que moins de 15 % de leurs calories quotidiennes et 11% seulement, les 25 % des apports recommandés... Les consommateurs de céréales au petitdéjeuner auraient un meilleur profil nutritionnel, associant un meilleur statut diététique (plus de glucides et moins de lipides), des apports en vitamines et minéraux plus élevés (vitamines B, calcium, magnésium et fer), un meilleur équilibre alimentaire (plus de fruits, de fibres, de produits laitiers, moins de féculents et de matières grasses), des taux de cholestérol inférieurs, une activité physique plus intense, et par conséquent un IMC plus a convenable »

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*GPSR : Groupement des Pédiatres Strasbourgeois exerçant la Réanimation
Unité de Néo-Natalogie - Clinique Sainte Anne